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Fuite des cerveaux : Le remède everis

Fuite des cerveaux : Le remède everis

Les compétences IT du Maroc quittent de plus en plus le pays vers l’Europe, et notamment la France : 3 entreprises étrangères viennent au Maroc tous les 15 jours pour recruter 10 ingénieurs.

Face à cette hémorragie, certains grands opérateurs du secteur ont réagi, comme notamment la multinationale everis, filiale du géant japonais NTT DATA. 
 
« Il est difficile de concurrencer l’offre des entreprises étrangères. D’abord, parce qu’elles offrent des salaires aux niveaux européens, et surtout parce que cela reste le rêve de la plupart des jeunes marocains de vivre en Europe.

En tant que premier employeur dans le secteur IT dans le Nord du Maroc, cette problématique nous tient particulièrement à cœur pour retenir nos talents au Maroc», explique Fred Sabbah, Directeur général de la filiale marocaine.

L’équipe d’everis s’est donc mise à l’écoute de ses collaborateurs et a décidé d’adopter un programme de flexibilité des horaires et lieux de travail.

Ce programme, qui s’articule autour de quatre axes, a pour objectif de permettre aux collaborateurs d’everis d’avoir une véritable qualité de vie personnelle, qui fait généralement cruellement défaut dans la majorité des grandes entreprises privées.

Ainsi, le programme everFlex adopté s’articule autour de quatre axes :

- Vendredi après-midi libre afin de bénéficier d’un week-end prolongé

- Télétravail depuis son domicile un jour par semaine

- Smart-working pour travailler indistinctement à partir des bureaux de Tétouan ou de Casablanca

- Horaire d’été : journée continue de 8h à 15h à choisir entre juillet et août.  

 «Nos collaborateurs ont beaucoup apprécié ces nouvelles mesures.

Nous avons reçu beaucoup de témoignages en interne de ce que cette flexibilité a apporté à la vie de chacun.

Concilier carrière et vie de famille est une préoccupation majeure pour nos collaborateurs et avoir la possibilité de choisir leur lieu de travail ou de profiter de journées de télétravail ou d’aménagements d’horaire durant les mois d’été est un plus non négligeable», précise Asmaa Haddoumi, responsable People chez everis.
 
Une enquête internationale menée par les cabinets BCG et The Network l’année dernière, en collaboration avec le cabinet Rekrute pour le Maroc, et pour laquelle ont été interrogés 6.721 Marocains (évoluant dans l’industrie et les nouvelles technologies), a conclu que le salaire n’est pas leur préoccupation majeure.

Il ne figure même pas dans le top 10 des préoccupations.

Alors que l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle et un environnement de travail favorable y figurent.

 

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