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Un nouvel An sous haute surveillance

Un nouvel An sous haute surveillance

C’était prévisible. On s’y attendait et le contraire aurait été étonnant, voire choquant.

 

Par Abdelhak Najib 
Écrivain-journaliste 

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale annonce, ce 21 décembre 2021, l'enregistrement de 28 cas confirmés et 46 cas possibles du nouveau mutant "Omicron".

 

 

 

 

 

C’est pour cette raison et dans la suite logique des décisions prises par les autorités marocaines de lutter avec efficacité contre le nouveau variant du Covid-19, Omicron, le gouvernement marocain décrète un couvre-feu pour la nuit du 31 décembre 2021.

Une mesure draconienne qui montre à quel point les autorités sont déterminées à ne prendre aucun risque, et à quel degré le danger est immense face à une situation sanitaire aux multiples rebondissements, avec de nombreux imprévus et beaucoup de zones d’ombre qui demandent à être éclaircies face aux ramifications que prend la pandémie, jour après jour. 

En effet, le gouvernement marocain a annoncé une série de mesures qui seront appliquées dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, parmi lesquelles figurent l’interdiction de toutes les célébrations du nouvel An, celle d’organiser des soirées dans les hôtels, restaurants et établissements touristiques, la fermeture des restaurants et des cafés à 23 h 30 et la mise en place d’un couvre-feu nocturne de minuit à 6 heures.

Face à cette batterie de mesures, la question qui se pose est de savoir si certains de nos concitoyens ont pris la pleine mesure de la gravité de la situation ? Est-ce que la majorité des Marocains réalise aujourd’hui que le coronavirus s’est installé parmi nous, défiant toutes les prévisions et les conclusions médicales ? Est-ce que les Marocains ont intégré une bonne fois pour toutes que face à la pandémie, la vaccination et les gestes barrières restent le meilleur moyen pour éviter le pire. Et cela passe par la raison et la volonté de certains de ne pas jouer avec le feu ni tenter le diable en prenant à la légère ce couvre-feu du nouvel An, une nuit dont on connaît les rituels à la marocaine, entre soirées avinées et autres parties qui peuvent tourner au cauchemar.

 Fini la fête, fini les sorties et les rassemblements pour faire bombance et siffler quelques bouteilles. Le mot d’ordre ne souffre d’aucune ombre : rester chez soi, en famille, loin des foules et de la cohue, sans céder à la tentation de célébrer le passage à une nouvelle année qui nous réserve son lot de surprises et de difficultés, toujours dans l’attente d’y voir plus clair face à un virus mutant qui met en échec toute la communauté scientifique mondiale. 

Dans l’expectative, il faut savoir raison garder et agir en conséquence pour limiter les dégâts, surtout avec ce nouveau variant Omicron dont on connaît la contagiosité, tout en en ignorant les éventuelles évolutions. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe en Europe depuis que ce dernier variant a envahi plusieurs pays comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Hollande, l’Italie ou encore la France, avec des dizaines de milliers de nouvelles contaminations et un retour à des mesures restrictives drastiques.
Une catastrophe sanitaire due essentiellement au relâchement qu’ont connu tous ces pays et qui le payent cash aujourd’hui.

 

 

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